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Les pseudo-médecines

Lutter contre la desinformation en matière de science et presenter la réalité des principales medecines non conventionnelles

au fil du temps

Publié le par Jean Brissonnet
Publié dans : #Au fil du temps

Cet article figure aussi sur mon blog Médiapart

http://blogs.mediapart.fr/blog/jeanduberry/160814/le-telephone-sonne-faux

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Prévenu par un ami du passage à l'antenne, le vendredi 15 aout, d'une émission de France Inter faite « pour moi » et ayant pour titre : « Se soigner autrement » dans le cadre de l'émission « Le téléphone sonne », j'ai fait parvenir au réalisateur un courriel où j'écrivais :

« Je connais particulièrement bien le thème de ce soir. J'ai créé un site et j'ai écrit trois ouvrages sur ce sujet. Voir ici.

http://www.pseudo-medecines.org/

Je voudrais donc vous préciser certaines choses :

1) il n'y a pas de médecine non conventionnelle, douce, traditionnelle, etc. Nous sommes XXIe siècle. Il y a La médecine qui est « basée sur les preuves » (EBM) et toutes les autres disciplines qui se sont emparées du créneau tenu autrefois par le chaman, le sorcier ou le curé, mais n'ont jamais fait la preuve de leur efficacité. Or, il faut que ce soit clair, la charge de la preuve appartient à ceux qui affirment et celle-ci ne peut être acquise par le simple sophisme « post hoc ergo procter hoc ».

2) l'engouement pour les médecines non conventionnelles (qu'on devrait appeler non prouvées) résulte de la pratique contestable d'un certain nombre de membres du corps médical. De cela je pense que vous parlerez abondamment (scandales, relations avec les laboratoires, etc.) et c'est l'objet de mon troisième livre : « la médecine postmoderne prend le pouvoir ».

3) les citoyens ont parfaitement le droit de choisir la manière dont ils veulent soigner leur «bobologie». Lorsqu'ils sont atteints de maladies graves, ils se tourneront de toute façon vers la médecine basée sur les preuves.

Ce qui est totalement inadmissible, c'est que des médecins pratiquent (avec la complicité du conseil de l'ordre et l'agrément des mutuelles ) ces médecines non prouvées alors que l'article 39 de leur code de déontologie le leur interdit.

En clair :

- A la médecine ayant fait ses preuves l'exercice par les médecins et le remboursement de la collectivité (qu'elle soit sécurité sociale ou mutuelle).

- Liberté pour les citoyens de choisir des techniques sans efficacité et généralement sans danger à condition qu'ils en assurent la charge.

Ainsi : « à chacun son métier… » et nos finances seront bien gardées. »

 

Je fus appelé une demi-heure environ avant l'émission pour me proposer d'y intervenir. Il me fut bien précisé que le seul point qui les intéressaient était le premier, pas question d'évoquer le reste.

Je fus ensuite confié aux techniciens afin qu'ils assurent une connexion satisfaisante. Pour les raisons que chacun connaît, pas question d'écouter l'émission sur la radio ni sur le Web. Le problème est que les techniciens en question furent incapables de m'assurer un « retour » satisfaisant. Je ne percevais l'émission, de manière à peine audible, qu'en collant le combiné à mon oreille et en me bouchant l'autre.

Les intervenants étaient : « Le président du registre des ostéopathes de France, le vice-président du l'union française des praticiens de médecine traditionnelle chinoise, un producteur cueilleur (non, pas un chasseur-cueilleur! Voyons!) de plantes médicinales, herboriste et botaniste de terrain depuis plus de 25 ans, un rebouteux praticiens en Chi Tao Ming et un avocat ». Aucun contradicteur, aucun médecin, aucun scientifique. Tout était réuni pour une émission d'une grande objectivité.

Gilles Halais introduisit le sujet en disant que le praticien de médecine non conventionnelle est celui « qui a pris le relais quand le médecin disait: je ne peux rien pour vous ouvre » et après avoir bien précisé que « l'émission avaient été préparée par Virginie Le Duault diplômée en herboristerie ». Il crut bon de préciser pensant faire de l'humour que cela prouvait bien «qu'on n'embauche pas n'importe qui à France Inter ». Défense de rire ! Il s'avérera d'ailleurs par la suite que cette personne n'est pas diplômée en herboristerie puisque ce diplôme n'existe pas et qu'elle a simplement un « certificat d'herboristerie » dont je suis encore à me demander ce que cela peut être.

Le décor était planté pour une émission objective et équilibrée !

C'était comme si le regretté Alain Bédoué avait présenté un « téléphone sonne » sur une mesure gouvernementale en invitant exclusivement des ministres ou des responsables du parti majoritaire.

Enfin!

J'ai entendu avec beaucoup de difficultés l'intervention du premier témoin, juriste, sur le propos duquel il n'y a rien à redire .

Les intervenants firent ensuite assaut pour présenter leur discipline comme étant la plus ancienne, donc la plus valable.

Puis le réalisateur m'appela à l'antenne (Jean de Nîmes).

Je commençais à m'élever contre les propos que je venais d'entendre en disant : « ce qui m'intéresse dans ce qui vient d'être dit, c'est le fait qu'on présente un certain nombre de médecines comme étant très anciennes et parce qu'elles sont très anciennes cela constituerait une preuve . Ce n'est absolument pas une preuve: la médecine du temps de Molière est très ancienne et elle n'est absolument plus pratiquée ».

Puis je formulais les propos qu'on attendait de moi : « Il n'y a pas 36 médecines il y a une seule médecine c'est La "médecine basée sur les preuves" qui s'appuie sur des publications, des preuves très difficiles à obtenir ». Je me préparais à indiquer que les médecines non conventionnelles ne répondaient pas à ces critères, mais c'est alors que je perçus dans le combiné le bip bip bip caractéristique d'une ligne coupée.

Je ne ferai pas au réalisateur le procès d'avoir voulu arrêter net mes propos iconoclastes, car il n'est pas exclu qu'à force d'appuyer le combiné sur mon oreille j'aie malgré moi déclenché une touche comme le prétendit alors l'animateur. Pour autant, on ne me rappela pas !!!

Je ne pus donc pas rester en ligne ni demander à intervenir à nouveau et c'est pourquoi après avoir écouté l'émission en podcast, je vais vous fournir ici l'énoncé de quelques contrevérités qui furent formulées à partir de cet instant et des réponses que j'aurais pu (ou du) y apporter.

Gilles Halais répondit d'abord à mon affirmation sur la preuve par l'objection habituelle (je cite): « La difficulté est que les laboratoires pharmaceutiques vont pouvoir investir des dizaines de millions d'euros pour prouver l'efficacité d'un médicament. Pour une médecine parallèle ou complémentaire la difficulté c'est de prouver son efficacité parce qu'elle place l'individualité du patient au cœur de sa démarche ».

Disons d'abord que « placer l'individualité du patient au cœur de sa démarche » est une phrase passe-partout qui ne signifie rigoureusement rien. Tous les médecins placent le patient au cœur de leur démarche, mais tous ne savent pas établir avec celui-ci une relation qui soit favorable à la guérison. C'est vrai pour les médecins, c'est vrai aussi pour ceux qui pratiquent des médecines fantaisistes.

Je dois par contre répondre longuement à l'objection selon laquelle les médecines non conventionnelles n'ont pas été assez étudiées pour des questions financières et que c'est pour cela qu'elles n'ont pas pu apporter des preuves de leur efficacité.

Voici ce que j'ai dit à ce sujet, lors d'une communication présentée le vendredi 15 novembre 2013 lors du séminaire annuel des commissions de travail en éthique médicale sur le thème: « mensonges et vérité, éthique et pratique de soins ». Espace étique européen UMR 72 68 – APE S

Le fait que les médecines non conventionnelles n'aient pas été assez étudiées est une objection qui justifie toutes les dérives et permet en particulier l'introduction des médecines non conventionnelles dans les milieux hospitaliers. Il importe donc de se pencher sérieusement sur cette affirmation.

Nous ne parlerons pas ici de l'homéopathie dont les bases sont une insulte à la science et dont les multiples études (biaisées ou sans résultat) ont été résumées dans une méta-analyse publiée en 2005 par le journal The Lancet. À cette occasion la rédaction pouvait écrire : « Désormais, les médecins doivent faire preuve d’audace et être honnêtes avec leurs patients sur le manque d’effets de l’homéopathie... ».

Plaçons-nous donc sur l'ensemble des médecines non conventionnelles :

  • La « Collaboration Cochrane », organisation anglaise qui rassemble tout ce qui a été publié sur des sujets scientifiques, a répertorié 598 études portant sur les médecines complémentaires. Aucune de ces études ne présente un résultat positif.
  • Un rapport, intitulé « Alternative thérapy », a été réalisé par la "British médical association" à la demande du prince Charles grand partisan de ces médecines. Le professeur Capron, lors de son audition auprès de la commission du Sénat, a parfaitement résumé le résultat de ce travail : « le rapport est d'une sévérité extrême. Il est parfaitement rédigé et ne laisse place qu'à quelques rares ilots au milieu d'un champ de ruines ».
  • L'élément le plus important est certainement la présence aux États-Unis d'un « Centre national pour la médecine complémentaire et alternative » (NCCAM) au sein du « National institut of heath ». Cet institut, qui a dépensé en 10 ans environ 2,5 milliards de dollars, n'a pas obtenu le moindre résultat positif. Au point que sont nombreuses les voix qui s'élèvent pour sa suppression. Ainsi un article s'intitulait : « Lorsque 2,5 milliards de dollars ne peuvent pas acheter les résultats que vous souhaitez… », et un autre proposait avec humour de « placer le centre sur orbite. C'est la seule manière d'être sûr d'en être débarrassé ». D'ailleurs, Joséphine Brings la propre directrice du NCCAM a écrit sur son blog une mise en garde ou elle déclare : « pour dire les choses clairement, il n'y a pas de preuve »

En résumé, il faut tordre le cou à cette contrevérité et savoir que les médecines non conventionnelles ont été largement étudiées, mais qu'aucune preuve certaine de leur efficacité n'a pu être mise en évidence.

Il est bien évident que ce type de réponse n'était pas du tout attendu dans le cadre de l'émission telle quelle avait été conçue.

L'émission se poursuivit alors et je dois dire honnêtement que les invités firent preuve d'une grande modestie et d'une relative objectivité.

Chacun s'efforça de vendre sa marchandise (ils étaient là pour cela!) et certains montrèrent même de l'embarras à se justifier en certaines occasions.

On eut droit au bla-bla-bla habituel sur les énergies (lesquelles?), l'individualisation , la médecine qui a des recettes standardisées alors que les médecines non conventionnelles se concentrent sur la personne (encore heureux ! ). On fit voltiger des mots chinois et l'on invoqua le Qi et le Chi. On fit appel aux arts martiaux et on insista sur le sérieux des formations.

Suite à l'interpellation d'une patiente qui affirmait par courriel qu' elle connaissait quelqu'un qui pratiquait « les médecines holistiques après deux mois de stage », on glissa subrepticement par un habile détournement d'attention sur l'importance de la déontologie,

Par contre,il fut regretté, et je partage totalement cette opinion que le diplôme d'herboristerie ait été supprimé. L'existence d'une herboristerie locale (j'ai bien dit locale) donnerait sans nul doute satisfaction à ceux qui recherchent une médecine familiale ce qui éviterait bien souvent le recourt à un médecin souvent tenté de prescrire plus vite que son ombre. L'homéopathie a remplacé l'herboristerie par un manque d'information des citoyens qui seraient sans nul doute furieux s'ils savaient ce que représente vraiment une dilution de 30 CH. Les tisanes de queue de cerise ou de menthe poivrée n'ont jamais fait de mal à personne. Elles satisfont le besoin de naturel qui se manifeste actuellement dans la population et elles contiennent, elles, des produits en dose pondérale. Les pharmaciens qui ont fait pression sur le pouvoir de l'époque pour mettre la main sur l'herboristerie devraient faire aujourd'hui amende honorable. De vraies plantes modestement vendues pour quelques euros dans un brave sachet sans prétention seraient préférables à des gélules hors de prix vendues en pharmacie.

Suite à la question d'une auditrice, on s'interrogea sur ce qui motive les mutuelles à rembourser les pratiques de médecines complémentaires. Le juriste répondit, fort à propos, que c'est leur intérêt, car elles ont abaissé les seuils de remboursement des médecines conventionnelles et augmentées ceux des médecines douces. L'animateur ne crut pas bon de s'élever vivement contre cette hérésie ni de préciser que les mutuelles ne sont le plus souvent que des entreprises commerciales dont le but est de « piquer » les clients de la voisine. Le remboursement des médecines non conventionnelles est dans ce but un simple argument commercial.

Un auditeur cru bon d'insister sur le fait que ces médecines ne sont pas sans effets secondaires et il cita à ce propos l'utilisation des huiles essentielles. Aucune réponse ne lui fut clairement fournie et l'on glissa vers la garantie d'expérience et de compétences que fournissaient certaines organisations qui garantissent le « sérieux de leur formation » tout en précisant bien qu'elles ne « mesurent pas la compétence ».

Lorsqu'il fut demandé comment ces praticiens pouvaient assurer aux patients l'efficacité de leurs pratiques, le praticien des énergies, ancien éducateur spécialisé, sophrologue et énergéticien avoua honnêtement qu'il devait se contenter du « retour des personnes » . Il est probable que ce brave homme ignore tout du « sophisme post hoc » et de « la dissonance cognitive ». Si j'avais son adresse, je lui ferais parvenir gracieusement mon second livre « les médecines non conventionnelles ou les raisons d'une croyance » qui lui apprendrait sans doute pas mal de choses.

Gilles Halais visiblement imbibé de psychanalyse tenta une approche lacanienne : « est-ce que ces médecines douces établissent un lien entre la vie du patient et les événements de sa vie, finalement les mots M.A.U.X prennent leur sens ». Il se fit sévèrement tacler par l'ostéopathe qui lui répondit : « ce n'est pas trop le sujet en ostéopathie ». Et notre animateur de rengainer ses jeux de mots.

L'émission se termina sur le témoignage d'une auditrice, avec laquelle je compatis pleinement et qui nous indiqua que « depuis 40 ans » elle avait (je cite) « opté pour l'ostéopathie : je suis allé consulter une homéopathe naturopathie dont le mari est ostéopathe et pratiquant de médecine chinoise ». Là c'était vraiment la totale ! On comprend comment ce copinage des différents praticiens peut accroître le développement de ces supposées médecines. Hélas pour elle, cette brave dame nous indiqua que malgré cela elle n'était pas vraiment tirée d'affaire, mais elle crut bon d'ajouter le témoignage de son chat, dont elle se fit la porte-parole, à qui elle avait fait prendre « le même circuit » et qui allait très bien « grâce à cela ». Je tiens à la rassurer : le chat de mon voisin n'a pas recours aux médecines non conventionnelles et malgré cela, lui aussi va très bien.

 

Le pire dans tout cela c'est que les intervenants qui avaient quelque chose à gagner se sont montrés plutôt honnêtes, plus mesurés et finalement plus honorables que l'organisateur d'une émission du service public délibérément biaisée. Service public dont le but, me semble-t-il, devrait être de fournir aux citoyens une information rigoureuse et non de le soumettre à une honteuse désinformation.

Je viens de constater avec plaisir que de nombreuses réactions publiées sur le site de l'émission vont dans le même sens.

En avril 2013 le site énergies-crise.fr publiait un article intitulé « l'honneur perdu de Gilles Halais » ou il stigmatisait l'arrogance et le manque de professionnalisme de cinq journalismes de France info (dont l'intéressé). Je n'irai pas jusque-là. Le responsable de cette émission a simplement fait preuve, comme je viens de vous le prouver, d'incompétence en matière de science, de manque d'impartialité et de démagogie.

La routine quoi !

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Publié le par Jean Brissonnet
Publié dans : #Au fil du temps

Cet aphorisme politique attribué pour la première fois à Henri Queuille a été publiquement repris depuis par Charles Pasqua et Jacques Chirac.

Il aurait pu l'être par François Mitterrand (proposition 85 : le conseil de l'ordre des médecins sera supprimé ) et pourrait l'être aujourd'hui par l'actuel président de la République François Hollande (engagement 21 sur la fin de vie).

Les hommes politiques se suivent et se ressemblent…

Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent

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Publié le par Jean Brissonnet
Publié dans : #Au fil du temps

Lorsque j'ai commencé à m'intéresser aux problèmes des médecines non conventionnelles, il y a fort longtemps (20 ou 25 ans, je préfère ne pas mesurer avec exactitude), il fallait ferrailler ferme avec les partisans des médecines qui alors se drapaient du terme de : « douce , complémentaires, etc., etc. »

Il fallait expliquer les habituels sophismes (post hoc, corrélation causalité…) et faire œuvre pédagogique. Ce que je fis de mon mieux dans un livre intitulé : «Les médecines non conventionnelles ou les raisons d'une croyance».

Puis, le temps passant, la constatation, à peu près unanime, que toutes les études présentées comme favorables à ces médecines et tout particulièrement à l'homéopathie sont, soit biaisées, soit méthodologiquement lamentables et qu'elles pousseraient le moindre thésard à se couvrir la tête de cendres, le ton a changé.

Il n'y a plus guère que ceux qui en profitent pour défendre l'homéopathie.

Le coup de grâce (c'est ce que je croyais) a été asséné lorsque le plus grand journal médical international à comité de lecture The Lancet a publié une méta-analyse à propos de laquelle la rédaction du journal pouvait écrire :

«L’heure n’est probablement plus à des études ponctuelles, des rapports biaisés ou à la poursuite de recherches pour perpétuer le débat entre homéopathie et allopathie. Désormais, les médecins doivent faire preuve d’audace et être honnêtes avec leurs patients sur le manque d’effets de l’homéopathie, ainsi qu’avec eux-mêmes sur les échecs de la médecine moderne, pour répondre à l’attente des malades en matière de soins personnalisés. »

Dans ma grande naïveté, je pensais que le débat était clos.

D'ailleurs même dans ses plus récentes dérives, l'Académie de Médecine n'ose plus prononcer le mot "homéopathie" de peur de se couvrir complètement de ridicule (il faut dire qu'ils ont déjà pour ce faire la présence du professeur Montagnier).

Et pourtant! Différents pays dépensent encore de l'argent pour prouver ou infirmer des évidences.

The Australian National Heath and Medical Research Council (NHMRC) est : (je cite) « le principal organe d'experts de l'Australie pour promouvoir le développement et le maintien des normes de santé publique et individuelle ». Il s'appuie « sur les ressources de toutes les composantes du système de santé, y compris les gouvernements, les médecins, les infirmières et les professionnels paramédicaux, chercheurs, enseignement et recherche, les gestionnaires de programmes publics et privés, les administrateurs des services des organismes de santé communautaire, les chercheurs et les consommateurs de santé sociale ». On s'étonne que les « techniciens de surface » de cet organisme n'aient pas été explicitement cités…

Le NHMRC ne fait pas de recherche primaire, il se contente d'examiner les études existantes et, il faut bien l'avouer, avec un niveau de très grande qualité et de très grandes exigences.

Eh bien, croyez-le ou non le NHMRC a entrepris une étude publiée le 2 juin 2014 pour répondre à la question : « l'homéopathie est-elle un traitement efficace si on la compare à l'absence d'homéopathie ou à d'autres traitements ».

Nous aurions pu bien évidemment lui fournir la réponse, mais il faut croire que certains pays disposent de crédits inemployés qu'il faut liquider derechef, à l'instar des militaires qui font voler les avions pour dépenser l'essence qu'ils ont en trop

Pour prévenir toute contestation, ils se sont assuré (pour valider la méthodologie de l'étude) la participation de quelques sommités qui, de notoriété publique, font preuve d'une très grande largeur d'esprit vis-à-vis des médecines non conventionnelles. Mieux vaut prévenir que guérir !

Le NHMRC s'est efforcé de tout passer en revue. Plus de 68 conditions dans lequel les produits homéopathiques sont commercialisés (asthme, grippe…) ont été étudiées. Il n'y manque que les soins à donner aux victimes de la chute d'un satellite ou à ceux qui ont fait une tentative de suicide en se jetant sous un TGV !

Nous apprenons sans étonnement que la conclusion qui est sortie de ce travail est que les études homéopathiques ne sont pas de bonne qualité, conçues avec insuffisamment de participants et que l'homéopathie n'a pas causé d'amélioration supérieure à celle d'une substance sans effet (placebo) ou à celle d'un autre traitement.

En bon sceptique, on se dit évidemment que ce genre de rapport, comme tous ceux qui l'ont précédé, n'aura aucun impact sur l'utilisation des traitements « bidon ».

Peut-être a-t-on tort, car on apprend dans un rapport effectué par la Chambre des communes au Royaume-Uni qu'un hôpital homéopathique sur les quatre existants vient de fermer ses portes et que les dépenses de produits homéopathiques sont en déclin.

Et la France ? Parmi tous les pays du monde, devrons-nous chanter, parodiant Edie Mitchell, « et s'il n'en reste qu'un [pays croyant à l'homéopathie] serons-nous celui-là ?»

* http://consultations.nhmrc.gov.au/public_consultations/homeopathy_health

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Publié le par Jean Brissonnet
Publié dans : #Au fil du temps

Dans mon dernier livre : « La médecine postmoderne prend le pouvoir », j'ai écrit « les informations que j'ai pu recueillir pendant ces années m'amènent aujourd'hui à reconnaître, avec beaucoup d'autres, que la première cause de succès des médecines dites "non conventionnelles" est le dysfonctionnement de la pratique médicale d'aujourd'hui . On n'adhère pas aux médecines non conventionnelles pour ce qu'elles sont (on ne le sait généralement même pas) on y adhère par rejet de la pratique médicale conventionnelle… »

Dans le paragraphe des « dérives médicales mercantiles », je parle évidemment des laboratoires pharmaceutiques sur lesquels j'écris que « pour le public, les laboratoires pharmaceutiques le disputent probablement aux fabricants d'armes sur le podium des industries les plus honnies ».

Je viens de prendre connaissance d'un documentaire qui m'avait totalement échappé à l'époque de sa diffusion, à une heure évidemment fort tardive, et qui nécessite sans nul doute d'être visionné à titre de piqûre de rappel :

Même si ce documentaire est loin d'être parfait, en particulier par l'utilisation de témoignages qui ne peuvent en aucun cas être considérés comme preuve, il donne la parole à des intervenants de grande qualité comme le docteur Philippe Pignare, le professeur Even et le représentant de la revue "Prescrire".

Je vous conseille vivement de visionner ce documentaire jusqu'au bout ne serait-ce que pour avoir le plaisir de rire un peu du "trouble dysphorique du lundi matin" (TDLM) . À moins bien sûr que vous préfériez en pleurer.

Notons cependant que, comme je l'écris dans mon livre, « encore ne faudrait-il pas oublier que ce ne sont pas les responsables des laboratoires qui signent les ordonnances » et que le docteur Christian Lehmann a écrit : « il suffirait que le niveau d'exigence des médecins s'élève pour que l'industrie pharmaceutique soit obligée de modifier sa stratégie commerciale ».

Est-il nécessaire de préciser que je n'ai aucun conflit d'intérêt, ni financier, ni amical, ni corporatiste avec le sujet traité.

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Publié le par Jean Brissonnet
Publié dans : #Au fil du temps

Le Conseil de l'ordre des médecins vient de condamner le professeur Philippe Even à une interdiction d'exercer la médecine pour la parution du livre qu'il avait publié en collaboration avec Bernard Debré et qui s'intitulait : « Guide des 4000 médicaments utiles inutiles ou dangereux » .

Le conseil de l'ordre avance comme motif le fait que ce livre comporterait des erreurs. Ceci n'a rien d'étonnant, mais si cela pouvait être un motif de condamnation, tous les auteurs parlant de médecines non conventionnelles pourraient, pour le moins, être interdits d'exercice.

Ce livre, qui avait connu un certain succès lors de sa parution, s'ils comportaient des inexactitudes aurait dû faire l'objet d'un débat au cours duquel les auteurs auraient pu préciser les sources sur lesquelles ils s'étaient appuyés dans leur diatribe.

En réalité rien de tout cela.

Dans la condamnation qui a été infligée, il n'a jamais été question du fond. Les auteurs ont été condamnés (comme le fut en un autre temps le professeur MF Kahn à propos de l'homéopathie) pour leur « manque de confraternité »

La saisine du conseil de l'ordre a été réalisée en effet à la demande de plusieurs centaines d'allergologues, ces « spécialistes » d'une spécialité qui n'existe pas, choqués de voir écrit dans le livre qu'ils n'étaient que des « gourous », des « charlatans » et des « marchands d'illusions ».

Je me garderai bien d'argumenter sur le fond n'étant ni médecin ni chercheur et si les auteurs de cet ouvrage ont exposé de véritables contrevérités la chose doit être prouvée, publiée et ils doivent être sanctionnés.

En fait, aucun argument n'a été réellement avancé à ce sujet, le seul élément qui peut prêter à débat est celui des statines dont on sait qu'il agite largement la communauté médicale, mais dont personne actuellement ne peut reprocher à ces auteurs d'avoir à ce sujet leur propre avis.

Si l'on y regarde bien, il est plus probable que les membres du conseil de l'ordre ont trouvé là l'occasion de se venger des propos tenus dans le livre sur les différentes instances médicales.

On peut y lire que : «…Les universitaires, coupables de complaisance, connivence, complicité, pour ne pas dire corruption, concussion ou malversation, ne représentent certes qu’une petite minorité [...], mais une minorité non négligeable dans les disciplines qui sont de grands marchés pour l’industrie : cancérologie, cardiologie, psychiatrie et rhumatologie, et surtout une majorité parmi les experts de l’AFSSAPS [l’agence du médicament] qui, à de très nombreuses reprises, ont bloqué les décisions d’enquête ou de retrait d’AMM du Mediator, y compris une dizaine directement liés à Servier […].

... bien plus nombreux et aussi responsables sont ceux qui, uniquement préoccupés de leurs malades, leur service ou leur laboratoire, vivent dans leur 'bulle', comme des lapins dans leurs clapiers […], ne se mobilisant que pour des intérêts claniques et ne marquant aucun intérêt pour les dépenses et l’organisation du système de santé, celles de leur hôpital et de leur discipline, et plus encore pour l’inefficacité, les dangers, les prix et les excès de prescription de médicaments inefficaces ou dangereux […].

...Plus frappant encore, le silence de leurs sociétés savantes, leurs universités, leurs Académies, leur conseil de l’ordre, qui, dans une certaine forme de 'négationnisme', n’ont jamais réagi et ne réagissent toujours pas aujourd’hui, sinon pour tenter de nier les évidences […] ».

Voilà des phrases qui auraient pu figurer dans mon dernier ouvrage !

Espérons que tout cela ne soit que la dernière exaction d'un organisme appelé à disparaître.

Manuel Vals, le nouveau premier ministre, réputé pour son courage et son audace, prendra-t-il enfin la mesure qui figurait dans les promesses du candidat François Mitterrand : « le conseil de l'ordre sera dissous ».

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Publié le par Jean Brissonnet
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Le Père Noël existe!

J'en suis sûr maintenant, car il a déposé dans mes souliers 2 cadeaux qui m'ont fait le plus grand plaisir :

- La Cour de justice européenne vient de rendre un verdict indiquant que le financement de l’obligation d’achat de l’électricité provenant de l’énergie éolienne, à un tarif bonifié, doit être considéré comme une intervention de l’État. Ce qui signifie que le financement à ce tarif est en réalité une taxe qui est acquittée par tous les consommateurs d'électricité. Il est donc tout à fait probable que le Conseil d'État procédera rapidement à une annulation de ce tarif bonifié.

Ma facture d'électricité va baisser. Merci Père Noël !

- La Cour des Comptes a récemment recommandé au gouvernement d'abandonner le soutien au solaire photovoltaïque intégré au bâti et la révision des moyens attribués au développement global de la filière. On sait que le soutien au développement de la filière photovoltaïque revient plus cher, à cause des obligations d'achat, que le prix de vente publique de l'électricité. C'est donc une fois de plus le consommateur qui est pénalisé.

Il semblerait qu'on s'oriente vers une autoconsommation de l'énergie solaire, solution que tout élève n'ayant pas "séché" les cours de physique comprend parfaitement puisque, de cette manière, on réduirait le coût énergétique du transport de l'électricité.

Ma facture d'électricité va encore baisser. Merci Père Noël !

Il faut ajouter que le Père Noël n'étant pas une « ordure », contrairement à ce que certains affirment, ces mesures auront, en plus, un effet positif pour la planète, puisse qu'il ne sera plus nécessaire de développer  des centrales à énergies fossiles pour lisser la consommation de ces énergies essentiellement transitoires.

Merci pour la planète !

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Publié le par Jean Brissonnet
Publié dans : #Au fil du temps

La fin de l'année est, nous le savons, le moment où s'effectuent des synthèses, des résumés, des retours en arrière.

J'emprunte une partie du titre et les grandes lignes de cet article à l'excellent papier publié par Anne JEANBLANC sur le site lepoint.fr.

J'incite tous les lecteurs à se reporter à l'article initial plus détaillé, dont le lien se trouve en bas de page "*".

Après avoir signalé que la grande nouveauté était incontestablement "la première implantation d'un coeur artificiel définitif", la journaliste répertorie ce qui lui semble être les meilleures avancées médicales de l'année.

Il s'agit de :

1 - La première implantation mondiale d'un larynx artificiel réalisée en France en juin 2012.

2 - Un stimulateur cardiaque dépourvu de sonde, implanté pour la première fois chez un malade français en novembre dernier au CHU de Grenoble.

3 -Une méthode bon marché, donc accessible aux pays en voie de développement, du dépistage d'un cancer du col de l'utérus qui vient d'être validée.

4 - Un brevet français vient d'être déposé qui donne un espoir de venir définitivement à bout du redoutable HIV.

5 - La radioembolisation, à l'essai dans une vingtaine d'établissements français pour soigner des personnes atteintes d'un cancer du foie.

6 - Le Neurogel, une substance conçue pour être implantée dans la moelle épinière et qui permettrait de rétablir la connexion entre le cerveau et les membres inertes.                   

7 - La confirmation de l'importance microbiote (les cent mille milliards de bactéries qui prospèrent dans nos entrailles).

8 - Les cellules souches du sang qui assurent le renouvellement continu de nos cellules sanguines, mais sont en plus capables de produire, à la demande et en urgence, les globules blancs qui aident l'organisme à faire face à une inflammation ou une infection.

9 - Un nouveau mécanisme de régulation de l'appétit qui vient d'être découvert et ouvre une piste prometteuse pour le traitement de l'obésité et celui de l'anorexie.

10 - L'identification d'un marqueur présent dans le sang qui permettra de prédire un accident vasculaire cérébral et peut-être aussi d'évaluer le risque d'infarctus.

Cet inventaire n'est-il pas le meilleur argument que l'on puisse opposer à ceux qui, en permanence, critiquent la médecine « scientifique », qu'ils qualifient de « dure » ou de « scientiste ».

Alors, qu'en est-il des médecines postmodernes ? Quelle a été leur influence sur la santé ?

On a beau fouiller les bases de données médicales, torturer Medline ou tenter de faire parler le British médical journal et le Lancet, rien ne ressort dans ce domaine.

Par contre, on peut dire que la palme de la nuisance revient aux campagnes anti-vaccination de ces partisans des médecines non conventionnelles.

On constate en effet le risque de renaissance de maladies disparues dans nos contrées (rougeole, oreillons, rubéole), une sous protection contre la grippe saisonnière (prenez plutôt le vaccin homéopathique...), et la disparition de l'espoir d'éradiquer un jour ce fléau qu'est la poliomyélite.

Il est malheureusement à craindre que l'introduction de ces médecines dans les milieux hospitaliers par le biais de médecins naïfs, interessés ou incompétents, risque de nous préparer pour 2014 un « palmarès » encore plus tragique.

      * http://www.lepoint.fr/editos-du-point/anne-jeanblanc/les-10-avancees-medicales-de-2013-26-12-2013-1774325_57.php

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Publié le par Jean Brissonnet
Publié dans : #Au fil du temps
Le doyen des médecins sommé par l'Ordre de la mettre en veilleuse
 14/12/2013
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Le Dr Le Men, médecin depuis 1949. - Crédit photo : Olivier Quarante

« Le plus vieux médecin de France » prié de ne plus s'exprimer publiquement... En voilà une drôle d'histoire. Le 27 mai dernier, « le Quotidien » publiait un portrait du Dr François LeMen, intitulé « Médecin de famille depuis 13 lustres ». Témoin rare de l'évolution du métier, le médecin de 91 ans y racontait son parcours exceptionnel  : installé depuis 1949 à Callac, dans les Côtes d'Armor, aucœur d'une Bretagne rurale, le Dr Le Men cumulait 64 ans de pratique médicale.

Début décembre, la rédaction du « Quotidien » renoue le contact avec lui. Mais, à l'autre bout du téléphone, le médecin est désolé, il n'est pas en mesure de nous répondre. « Je ne peux pas. J'ai reçu un courrier en juillet de la part de l'Ordre pour me demander de refuser toute interview », explique-t-il....

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http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/exercice/le-doyen-des-medecins-somme-par-lordre-de-la-mettre-en-veilleuse#.UqwSm606YfA.twitter

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Publié le par Jean Brissonnet
Publié dans : #Au fil du temps

Dans son rapport «Remarques et propositions sur les structures de la recherche publique en France » de septembre 2012, l’Académie des sciences avait attiré l’attention des dirigeants de notre pays sur la faiblesse des crédits dits « récurrents » dans les laboratoires des universités et établissements de recherche. Cette diminution constante, engagée depuis de nombreuses années, n’est nullement compensée par la politique de financements sur projets que l’Académie avait par ailleurs soutenue. En effet, on assiste parallèlement à une forte diminution des crédits de l’ANR qui impacte sévèrement les « projets non-thématiques » (projets blancs) qui constituaient une source importante de financement pour les chercheurs souhaitant s’engager dans des recherches originales, très en amont des recherches thématiques définies par des comités ayant tendance à financer l’existant et donc à le reproduire.

Les restrictions apportées mettent directement en péril la vie d’équipes et de laboratoires qui ont mis du temps pour s’établir et atteindre souvent le meilleur niveau international. On risque de se retrouver dans la situation où de très nombreux chercheurs, ingénieurs, et techniciens recevront leur salaire et n’auront plus les moyens pour exercer leur activité. Une situation d’autant plus grave que l’on sait par expérience qu’un coup de frein important, même transitoire, donné à la recherche, a des effets néfastes importants pour de nombreuses années. La masse salariale est difficilement compressible, d’autant plus qu’il faut créer de nouveaux postes attendus par les jeunes générations. Néanmoins, les crédits des laboratoires ne doivent pas servir de variables d’ajustement.

Toute la communauté scientifique est touchée par la diminution des crédits, avec une acuité particulière pour les chercheurs dont les travaux de grande qualité ne sont pas appréciés à leur valeur par les comités de sélection des appels à projets, soit par limitation des enveloppes budgétaires, soit par rejet des recherches « hors-mode ». Le problème est particulièrement grave pour les jeunes qui, après avoir été recrutés selon un processus extrêmement sélectif, se retrouvent sans crédits de recherche pour débuter des travaux originaux leur permettant d’accéder ensuite à des financements sur projet au niveau national ou européen. Ceci conduit les meilleurs de ces catégories de chercheurs à rechercher un départ vers des universités et des laboratoires étrangers, ou pire les laissent en proie à un désarroi néfaste pour l’ambiance des laboratoires et trop souvent à un fort ralentissement de leur activité de recherche.

L’Académie est consciente des efforts à faire pour assurer l’équilibre économique du pays dans la situation de crise actuelle. Néanmoins, elle insiste sur la nécessité impérieuse de « sanctuariser » la recherche. Les sommes nécessaires ne sont pas considérables par rapport aux autres secteurs de dépenses, et des restrictions comme celles qui ont déjà été faites ou qui sont envisagées auraient des conséquences à moyen et long termes beaucoup plus graves que dans d’autres domaines en raison de l’impact de la recherche et de l’innovation au niveau éducatif et économique pour le pays.

Une recherche de haut niveau est le meilleur espoir du redressement de notre économie.

12 décembre 2013

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Publié le par Jean Brissonnet
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Une étude, publiée dans la revue Clinical Infectious Diseases a comparé, pendant 4 ans, l'efficacité de la vitamine D à celle d'un placebo pour prévenir les infections des voies respiratoires supérieures et les syndromes de grippe et de rhume qui leurs sont associés.

Judy R. Rees du Dartmouth-Hitchcock Medical Center et ses collègues ont mené cette étude avec 759 personnes en santé, âgées  de 45 à 75 ans, qui ont été assignées au hasard è l'un de 4 groupes prenant une dose quotidienne de 1000 unités, 1, 200 mg de calcium, la vitamine D avec le calcium ou un placebo.

Resulat: il n'y avait aucune différence significative entre les groupes dans la durée de l'infection ou de la gravité des symptômes et Il n'y avait pas de différence entre les groupes pour ce qui est de la sévérité des symptômes.

La chercheuse qui à mener l'étude précise qu'elle a été menée avec un grand nombre de participants que la méthodologie de collecte des données était rigoureux et que les participants prenaient bien leurs comprimés.

Ceci donne une force considérable à cette étude qui va à l'encontre de plusieurs études "observationnelles".

Ceci n'est pas sans nous rappeler la fameuse étude "observationnelles" qui montrait que les femmes qui utilisaient de la crème solaire avaient plus de cancers de la peau. En fait, cette corrélation était due au fait que ce sont les femmes qui utilisent le plus de crème solaire qui s'exposent le plus au soleil, vrai responsable de ces cancers.

Dans le cas présent, il est probable que c'est le mode de vie qui est la cause cette corrélation.

 

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