Le journal les Échos publie dans sa rubrique innovation un article intitulé : « comment le débat sur les OGM freine la recherche en Europe », dont nous tirons quelques extraits :
Le professeur Marc Fellous, président de l'Association Française des Biotechnologies Végétales(AFBV), ne cache pas son désarroi : « la France et l'Europe qui était à la pointe du progrès dans les années 1970, se trouvent aujourd'hui en situation totale de retrait, voire d'opposition avec les plus récents progrès de cette technologie. »
Sous la pression permanente et parfois violente des militants anti_OGM, c'est toute la recherche hexagonale sur les végétaux qui est en danger…
Les entreprises françaises qui veulent rester dans la course sont contraintes de délocaliser…
L'article donne un extrait un exemple concret :
Le riz doré en cours de développement est l'exemple même des bénéfices apportés par ces procédés. Cette céréale a été modifiée pour contenir de la provitamine A et compenser les carences alimentaires qui affectent les populations asiatiques ou africaines…
Les chercheurs envisagent d'intervenir sur le Manioc, le sorgho ou la banane qui pourraient devenir des réserves de fer, de zinc, de vitamine E ou d'acides aminés essentiels pour les populations des pays pauvres.
Venu à Paris pour le congrès de l’AFBV,Benjamin Christiaan Schoonwinkel, agriculteur sud-africain, ne comprend pas les polémiques européennes. Pour lui, « les cultures génétiquement améliorées sont indispensables et leur interdiction est certainement une entrave à la quête de plus de sécurité alimentaire pour le continent africain ». Pour sa part Ingo Potrykus (Président de l’Humanitarian Golden RiceBoard) estime que l'affaire est désormais entendue : « 20 millions d'agriculteurs dans le monde produisent des OGM et nous avons désormais 25 ans de recul. Nous ne connaissons pas un seul cas documenté de danger lié à leur consommation.
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