Il y a vraiment des jours fastes ou l'actualité nous donne l'occasion de rire un peu.
Comme on le sait déjà depuis quelques jours l'étude de Gilles-Eric Séralini et coll. sur les effets du maïs transgénique a été retirée de la revue dans lequel elle avait été publiée, ce qui efface ainsi de la littérature tous les résultats présentés.
Joli camouflet!
Comme on pouvait s'y attendre, les auteurs de l'étude ont évidemment réagi et évoqué la théorie du complot en dénonçant « notamment l'influence des groupes de pression sur la question des OGM.
Dans une lettre qu'il a adressée aux auteurs de l'étude, le rédacteur en chef A. Wallace Hayes de la revue revue Food and chemical toxicology indique qu'il n'y a eu « ni fraude ni mauvaise interprétation des données ». Il indique juste que les auteurs de l'étude ont utilisé une variété de rats inadaptés et en trop petit nombre pour qu'on puisse en tirer des résultats valables.
Il apparaît donc que les « chercheurs » en question ont travaillé de manière satisfaisante… après avoir fait des choix qui leur permettaient d'obtenir les résultats qu'ils cherchaient.
Le Dr Joël Spiroux de Vendômois, coauteur de l'étude, et Président du Committee for Research and Independent Information on Genetic Engineering (CRIIGEN), a d'ailleurs fait savoir que si jamais la revue persistait à retirer cette étude, ils engageraient un avocat pour demander réparation.
Chiche !
Il faut noter que la compétence scientifique du Docteur Joël Spiroux de Vendômois ne saurait être contestée lorsqu'on apprend qu'il est : médecin généraliste, diplômé en acupuncture, homéopathie, ostéopathie, écologie humaine et en médecine traditionnelle chinoise. Avec de telles références comment sa parole pourrait-elle être mise en doute.
Comme on le voit, ceux qui croient au délire des hautes dilutions et à la mémoire de l'eau osent tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît ! (En hommage à Michel Audiard)
Ref: http://www.medscape.fr/oncologie/articles/1599853/;jsessionid=AA3FF2F932FE7463B86F2AFA1833A055